Dimanche 09 Novembre 2025
32ème Dimanche – Temps Ordinaire – Année C / Dédicace de la Basilique du Latran
Première lecture : 2 Mac 7,1-2.9-14 / Ps 16 / Deuxième lecture : 2 Th 2,16 – 3,5 / Évangile : Lc 20,27-38
En ce dimanche nous fêtons la dédicace de la basilique du Latran érigée vers 320 à Rome. Elle est la cathédrale du pape ; elle rappelle que le ministère du pape est d’être le signe visible de l’unité du peuple de Dieu.
Après avoir célébré la solennité de tous les saints et commémoré tous les fidèles défunts, la liturgie de la parole de ce dimanche nous rappelle encore une fois de plus que Dieu nous appelle incessamment à la vie. Ce Père qui ne veut qu’aucun de ses enfants ne se perde mais que tous aient la vie, et la vie en abondance.
À travers le témoignage donné dans la première lecture des sept frères et leur mère martyrisés lors de la sanglante persécution vers l’an 68 avant le Christ, nous sommes appelés aussi à lever nos yeux vers le Ciel et reconnaitre que les souffrances de la vie présente ne peuvent se mesurer à la joie que notre Dieu nous prépare. Cette mère et ses sept enfants sont torturés et mis à mort car ils n’ont pas été prêts à renoncer à leur tradition juive sur la confiance en Dieu seul car mieux vaut mourir par la main des hommes quand on attend la résurrection promise par Dieu… Cette scène du martyre nous montre que l’itinéraire chrétien ne se définit pas par les souffrances que nous avons à endurer mais par notre attachement à Dieu pendant les divers moments obscurs en ayant la ferme assurance que rien ne peut arrêter la main de Dieu pour nous rejoindre lorsque le monde nous persécute. En effet, notre unique espérance est d’appartenir corps et âme, dans la vie, comme dans la mort, non à nous-mêmes, mais à Dieu, et à notre Sauveur Jésus-Christ, cela parce que si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. (Rm14,7-9).
C’est dans cette perspective que Saint Paul écrivant aux Thessaloniciens (deuxième lecture) rappelle que nous sommes aimés par Dieu et c’est Lui-même qui nous a toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce. C’est en Lui que doit résider toute notre confiance car comme nous le rappelle si bien le Christ dans la finale de l’évangile : notre Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants ! la mort n’a donc pas le dernier mot pour ceux qui vivent pour le Christ, dans le Christ et avec le Christ. Par notre vie accueillons toujours la vie nouvelle que le Christ nous donne sans cesse , Lui qui nous a mérité d’être des fils dans le Fils.
Prions en ce dimanche qu’à travers cette parole de vie reçue ravive en nous ce désir d’appartenance à l’unité de l’Église réunie autour du pape à travers l’image de la dédicace de la Basilique de Latran que nous célébrons en ce jour. Que le Seigneur nous aide à être des hommes et des femmes qui croient fermement que la vraie vie et alors la vie en abondance voire éternelle ne s’obtient qu’auprès de Dieu qui nous a racheté dans le Christ!
Père Yves Merle Serushago, Carme Déchaux





